mercredi 24 février 2010

Des patrons en stage pour se préparer à la garde à vue

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Les temps sont durs pour (presque) tout le monde...

Ils sont nombreux à se préparer au «pire». C'est-à-dire pour eux au «risque» pénal.

Ils sortent songeurs, glissant soigneusement dans leur portefeuille le petit mémo plastifié que vient de leur tendre l'avocat. Recto verso sont imprimés sur cette carte de visite d'un genre particulier une série de conseils intitulés «Les bons réflexes en cas de garde à vue» : «Ne répondez qu'à la question posée», «vous avez le droit de ne pas savoir-vous avez le droit de ne plus vous souvenir», «Ne vous laissez pas impressionner par vos interlo­cuteurs» ou encore : «Méfiez-vous du off»…

Une bonne cinquantaine de patrons et de cadres de grandes entreprises sont venus, ce matin-là, dans les locaux du cabinet August-Debouzy, se préparer au «pire». C'est-à-dire au «risque» pénal, selon leur expression pudique. Depuis deux mois, ces cessions affichent complet : les patrons eux aussi sont sensibles au débat sur la réforme de l'instruction et les conditions de garde à vue. Car, même si les condamnations pénales restent rares dans la vie des affaires, les enquêtes, elles, le sont moins. «Statistiquement, 15 % des personnes présentes dans cette salle ce matin peuvent se trouver placés en garde à vue au cours de l'année», leur assène d'ailleurs d'entrée de jeux Kami Haéri, spécialiste du droit pénal des affaires. «Cela crée une fébrilité dans l'entre­prise», souligne-t-il devant un public studieux. Suite

Non mais quelle "vie de merde" ;-)

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