mercredi 12 novembre 2008

Le cinéma de Bush, les couillonnés c'est encore nous

J'adore lire les nouvelles.

NouvelObs, aujourd'hui:
"Revenant sur sa propre présidence, George W. Bush a regretté certaines paroles, comme lorsqu' il avait réclamé la capture d'Oussama Ben Laden "mort ou vif". Il a également évoqué ce 1er mai 2003 quand il avait proclamé, sur le pont du porte-avions USS Abraham Lincoln, la fin des grandes opérations de combat en Irak devant une bannière "mission accomplie". "Je regrette que cette banderole se soit trouvée là", a-t-il affirmé. "Certains ont compris : Bush pense que la guerre en Irak est terminée, ce n'était pas ce que je pensais, mais cela véhiculait le mauvais message", a poursuivi le président. Ces images sont devenues emblématiques des erreurs d'appréciation commises pendant la guerre."


Cette mise en scène sur le porte-avion - car c'en était une - a couté des millions. Son auteur n'est autre que Jerry Bruckheimer, producteur du célèbre film "Top Gun". Ca "véhiculait le mauvais message", mais pas par hasard.

C'est ce que révèle un reportage de la chaine de télévision autrichienne ORF2.

Comme dans une "démocratie" il faut le soutien des populations pour mener des guerres, la politique a de plus en plus recours à des entreprises de relations publiques et à des publicitaires pour nous "informer".

Par exemple, les témoins qui ont rapporté les soit-disant crimes de l'Irak au Koweit devant la commission des droits de l'homme du congrès US en octobre 1991, étaient spécialement formés par des publicitaires pour raconter de façon plausible leurs histoires larmoyantes.
Leurs identités étaient fausses et il n'y a rien de vrai dans leurs témoignages.
Une "infirmière" racontant des énormités commises par des soldats irakiens dans un hopital s'est révélée quelques mois plus tard être en fait la fille de l'ambassadeur du Koweit aux USA (qui n'a jamais été infirmière).

Cette plaisanterie médiatique a couté au total 11 millions de dollars au gouvernement du koweit.

Autre exemple: Les images de camps de concentration pour souiller l'image de Milocevic.Vous vous rappelez peut-être de cette célèbre publicité, diffusée massivement dans la presse et sur les murs de Paris, qui montrait des bosniaques derrières des barbelés sur fond de mirador.
Le journaliste allemand Thomas Deichmann y est allé et a visionné le film d'origine. Il s'agissait en réalité d'un camp de réfugiés qui n'était même pas cloturé!

Ce montage a été réalisé par l'agence de relations publiques "Ruder Finn", qui l'a reconnu les faits quelques années plus tard.

Je passe les scène reconstituées ou les agences vont jusqu'à mutiler des cadavres pour nous présenter de belles images très convainquantes.

Les informations ne servent pas seulement à manipuler l'opinion publique, mais aussi à influencer les réactions de l'ennemi.

Comme quoi même les evenements les plus énormes peuvent être des mises en scène. On ne peut absolument rien croire de ce que les médias nous présentent. Rien.

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